A trois reprises, Marina Tsvetaeva se rendit en France. En 1906, l’adolescente passa un été à Paris où elle suivit des cours à la Sorbonne. En 1912, Paris et la France furent au programme du voyage de noces des jeunes mariés Marina et Sergueï.

Mais la période « d’après la Russie », selon les termes de Tsvetaeva, refusant le mot d’émigration, est la plus longue. De 1925 à 1939, la famille Tsvetaeva-Efron vécut dans la banlieue sud de Paris après un court séjour à leur arrivée rue Rouvet dans le XIXe arrondissement, où Tsvetaeva et ses enfants partagèrent un appartement d’amis.

Le dernier lieu où résidèrent Marina et son fils avant leur retour en Russie

Durant toutes ces années, Marina Tsvetaeva trouva des refuges, où elle passa quelques semaines de vacances.

  • Saint-Gilles-Croix de Vie (1926)
  • Royan – Pontaillac (1928)
  • Saint-Laurent (Saint-Pierre en Faucigny) en Haute-Savoie (1930)
  • La Favière (près de Bormes-les-Mimosas) (1935)
  • Moret-sur-Loing (1936)
  • Saint-Pierre en Faucigny (1936)
  • Lacanau (1937)
  • Dives-Sur-Mer (1938)
Statue de Marina Tsvetaeva à Saint-Gilles-Croix-de-Vie par le sculpteur Zourab Tsereteli