Le saviez-vous? Dans la famille Tsvetaeva-Efron, on connaît la petite fille, Ariadna, née en 1912 et le fils Georges, dit « Mour », né dans les environs de Prague en 1925. Mais on oublie souvent que Marina a eu une deuxième petite fille, Irina, née en 1917 et morte tragiquement en 1920.
Béatrice WILMOS raconte le destin de cette petite Irina et nous replonge dans l’époque terrible de la guerre civile russe, où violence, famine et privations formaient le quotidien des Russes. La situation extrême dans laquelle se trouve alors Marina Tsvetaeva l’oblige à des choix terribles aux conséquences tragiques. Oui, Béatrice WILMOS dans ce livre très documenté s’efface pour nous laisser entendre au plus près les doutes, les choix et les cris d’une mère.
« Je ne saurai jamais comment elle est morte ! »
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Elle a crié ces mots dans le silence du palais-grenier, déserté de la présence d’Alia mais plus encore déserté du battement de la viue, de la joie absurde tant éprouvée en cette année 1919 malgré la faim, le froid, la peur, l’angoisse pour Sérioja.